find - Rechercher des fichiers dans une hiérarchie de
répertoires
find [-H] [-L] [-P] [-D
options_débogage] [-Oniveau]
[point-départ...] [expression]
Cette page de manuel documente la version GNU de find. GNU
find parcourt les arborescences des répertoires ayant pour
racine chaque point de départ donné en évaluant
l'expression de gauche à droite, en suivant les règles de
priorité décrites dans la section OPÉRATEURS,
jusqu'à l'obtention du résultat (par exemple la partie gauche
est fausse pour un opérateur et, vraie pour un
opérateur ou), puis find passe au nom de fichier
suivant. Si aucun point de départ n'est spécifié,
« . » est présumé.
Si vous utilisez find dans un environnement dans lequel la
sécurité est importante (si vous l'utilisez par exemple pour
faire des recherches dans des répertoires qui sont accessibles en
écriture à d'autres utilisateurs), vous devriez lire le
chapitre « Security Considerations » de la
documentation de findutils qui s'appelle Finding Files et qui est
fournie par findutils. Ce document contient bien plus de
détails et d'explications que cette page de manuel et peut donc
être considérée comme une source d'informations plus
utile.
Les options -H, -L et -P contrôlent le
traitement des liens symboliques. Les paramètres de la ligne de
commande qui les suivent sont considérés comme des fichiers ou
des répertoires à examiner et ce jusqu'au premier
paramètre qui commence par « - »,
« ( » ou « ! ». Ce
paramètre et tous ceux qui suivent sont considérés
comme décrivant ce qui doit être recherché. Si aucun
chemin n'est précisé, c'est le répertoire courant qui
est utilisé. Si aucune expression n'est donnée, c'est
l'expression -print qui est utilisée (quoi qu'il en soit, vous
devriez plutôt utiliser -print0).
Cette page de manuel décrit les
« options » contenues dans la liste
d'expressions. Ces options contrôlent le comportement de find,
mais sont indiquées immédiatement après le dernier
chemin. Les cinq options « réelles »
-H, -L, -P, -D et -O doivent être
saisies avant le premier chemin, le cas échéant. Un double
tiret -- pourra être utilisé afin d'indiquer que les
arguments restants ne sont pas des options, mais cela ne fonctionne pas
vraiment vu la manière dont find détermine la fin de la
suite de paramètres de chemin : il le fait en lisant
jusqu'à ce qu'un paramètre d'expression n'arrive (qui commence
aussi par un « - »). Maintenant, si un
paramètre de chemin commence par un
« - », find le traiterait plutôt
comme un paramètre d'expression. Ainsi, pour s'assurer que tous les
points de départ sont considérés comme tels, et surtout
pour empêcher que des motifs de joker développés par
l'interpréteur appelant ne soient malencontreusement traités
comme des paramètres d'expression, il est en général
plus sûr de faire commencer les chemins de recherche douteux ou les
jokers par « ./ » ou d'utiliser un chemin absolu
commençant par un « / ». Autrement, il
est généralement sûr, bien que non portable, d'utiliser
l'option GNU -files0-from pour passer des points de départ
arbitraires à find.
- -P
- Ne jamais suivre les liens symboliques. C'est le comportement par
défaut. Quand find analyse ou affiche les informations
concernant des fichiers, et quand le fichier est un lien symbolique, les
informations utilisées sont celles qui concernent les
propriétés du lien symbolique lui-même.
- -L
- Suivre les liens symboliques. Quand find analyse ou affiche les
informations concernant un fichier, ce sont celles extraites des
caractéristiques du fichier vers lequel mène les liens et
non celle du lien lui-même (sauf s'il s'agit d'un lien
cassé, ou si find est incapable d'analyser le fichier vers
lequel pointe le lien). L'utilisation de cette option implique
-noleaf qui sera toujours active pour les utilisations
ultérieures de l'option -P. Si l'option -L est active
et que find découvre un lien symbolique vers un
sous-répertoire lors de ses recherches, le sous-répertoire
pointé par le lien symbolique sera examiné.
- Quand l'option -L est active, le prédicat -type
correspondra toujours au type du fichier pointé par le lien
symbolique plutôt que celui du lien lui-même (sauf si le
lien symbolique est cassé). Les actions qui peuvent casser des
liens symboliques pendant l'exécution de find (par exemple
-delete) peuvent aboutir à des comportements perturbants.
L'utilisation de -L fait toujours renvoyer faux à
-lname et -ilname.
- -H
- Ne pas suivre les liens symboliques, sauf pour le traitement des
paramètres de la ligne de commande. Quand find analyse ou
affiche les informations concernant un fichier, celles qui sont
utilisées viennent des propriétés du lien symbolique
lui-même. La seule exception à ce comportement est lorsqu'un
fichier indiqué sur la ligne de commande est lui-même un
lien symbolique, et que ce lien peut être résolu. Dans ce
cas, les informations traitées sont celles du fichier pointé
par le lien (autrement dit, le lien est suivi). Les informations
concernant le lien lui-même sont utilisées en dernier
recours, si le fichier pointé par le lien symbolique ne peut pas
être analysé. Si l'option -H est active et que l'un
des liens indiqués sur la ligne de commande est un lien symbolique
pointant vers un répertoire, le contenu de ce répertoire
sera analysé (sachant bien sûr que l'option
-maxdepth 0 l'en empêcherait).
Si plus d'une option parmi -H, -L ou -P est
indiquée, chacune écrase les précédentes et
c'est la dernière qui apparaît sur la ligne de commande qui
prime sur les autres. Puisque c'est l'option par défaut, on
considère que c'est -P qui est active, à moins que
-H ou -L ne soient utilisées.
La version find du GNU évalue souvent des fichiers
pendant l'analyse de la ligne de commande, et ce avant qu'une recherche
n'ait commencé. Ces options modifient aussi la façon dont les
paramètres sont traités. Plus précisément, il
existe un certain nombre de tests qui comparent les fichiers listés
sur la ligne de commande et le fichier en cours d'analyse. Dans tous les cas
de figure, un fichier de la ligne de commande aura été
analysé et certaines de ses caractéristiques auront
été mémorisées. Si le fichier indiqué est
en fait un lien symbolique, et que l'option -P est active (ou que ni
-H ni -L n'ont été précisées),
alors l'information qui sera utilisée pour les comparaisons sera
extraite des propriétés du lien symbolique. Sinon, elle sera
extraite des propriétés du fichier pointé par le lien.
Si find ne peut suivre le lien (soit parce ce qu'il ne dispose pas
des privilèges suffisants, soit parce que le lien pointe vers un
fichier inexistant), alors ce sont les propriétés du lien
lui-même qui seront utilisées.
Quand les options -H ou -L sont actives, tout lien
symbolique donné comme paramètre à -newer sera
déréférencé, et l’horodatage
utilisé sera celui du fichier pointé par le lien symbolique.
Cela s'applique de la même façon à -newerXY,
-anewer et -cnewer.
L'option -follow a le même effet que -L, sauf
qu'elle agit à l'endroit où elle apparaît
(c'est-à-dire que si -L n'est pas utilisée et que
-follow l'est, tout lien symbolique qui apparaît sur la ligne
de commande après -follow sera
déréférencé et ceux apparaissant avant ne le
seront pas).
- -D options_débogage
- Afficher des informations de diagnostic, ce qui peut être pratique
pour analyser pourquoi find ne fait pas ce que vous lui demandez.
La liste des options de débogage devra utiliser des virgules comme
séparateurs. La compatibilité des options de débogage
n'est pas garantie au fil des versions de findutils. La sortie de
find -D help permet d'obtenir la liste
complète des options reconnues. Les options de débogage
autorisées comprennent
- exec
- Afficher des informations de diagnostic liées à
-exec, -execdir, -ok et -okdir
- opt
- Afficher des informations de diagnostic liées à
l'optimisation de l'arbre de l'expression (voir
l'option -O).
- rates
- Afficher un résumé indiquant le nombre de succès ou
d'échecs de chacun des prédicats.
- search
- Naviguer dans l'arborescence du répertoire de manière
bavarde.
- stat
- Afficher des messages dès que des fichiers sont examinés
à l’aide des appels système stat et
lstat. Le programme find tente de limiter ce type
d'appels.
- tree
- Afficher l'arbre de l'expression dans sa forme d'origine et sa forme
optimisée.
- all
- Activer toutes les autres options de débogage (sauf
help).
- help
- Décrire les options de débogage.
- -Oniveau
- Activer l'optimisation des requêtes. Le programme find
réorganise l'ordre des tests afin d'en accélérer
l'exécution tout en préservant le résultat exact,
c'est-à-dire en évitant de modifier ceux qui ont des effets
de bord. Les optimisations réalisées à chacun des
niveaux sont les suivantes.
- 0
- Équivalent au niveau 1 d'optimisation.
- 1
- Niveau d'optimisation par défaut. Il correspond au comportement
habituel. Les expressions sont réorganisées afin que les
tests basés seulement sur les noms (comme -name ou
-regex) soient exécutés en premier.
- 2
- Tous les tests -type ou -xtype sont exécutés
après ceux basés uniquement sur le nom des fichiers, mais
avant tous les tests qui exigent des informations stockées dans
l'inœud. Sur de nombreuses versions modernes d'Unix, les types de
fichiers sont récupérés par readdir() et sont
donc plus rapides à évaluer que ceux qui nécessitent
de travailler d'abord sur le fichier. Si vous utilisez le prédicat
-fstype TOTO et si vous spécifiez un type de
système de fichiers TOTO non connu (à savoir
présent dans /etc/mtab), au moment du démarrage de
find, ce prédicat est équivalent à
-false.
- 3
- Dans ce niveau d'optimisation, l'optimiseur de requêtes basé
sur le coût total est activé. L'ordre des tests est
modifié afin que les tests les moins coûteux
(c'est-à-dire les plus rapides) soient exécutés en
premier, et les plus coûteux exécutés plus tard, si
besoin est. À l'intérieur d'un même niveau de
coût, les prédicats sont évalués plus ou moins
tôt selon leur probabilité de succès. Avec
l'opérateur -o, les prédicats qui sont susceptibles
de réussir sont évalués plus tôt, et avec
l'opérateur -a, ce sont ceux qui risquent d'échouer
qui sont évalués plus tôt.
- L'optimiseur basé sur le coût a une idée
précise des chances de succès de n'importe quel test. Dans
certains cas, cette probabilité prend en compte la nature
spécifique du test (par exemple, l'estimation de succès d'un
-type f est supérieure à celle d'un
-type c). L'optimiseur basé sur le coût est
actuellement en cours d'évaluation. S'il n'améliore pas les
performances de find, il sera de nouveau retiré.
Réciproquement, les optimisations qui s'avèrent fiables,
robustes et efficaces pourront dans l'avenir être activées
à des niveaux d'optimisations moindres. Toutefois, le comportement
par défaut (c'est à dire le niveau
d'optimisation 1) ne sera pas modifié dans les
différentes versions de la série 4.3.x. La suite de
tests unitaires de findutils est exécutée sur chacun
des niveaux d'optimisation de find afin de s'assurer que le
résultat est constant.
La partie de la ligne de commande après la liste des points
de départ est l'expression. C'est une sorte de
spécification de requête décrivant ce à quoi
correspondent les fichiers et ce qu'on fait avec les fichiers
trouvés. Une expression se compose d'une séquence de
choses :
- Tests
- Tests renvoie une valeur vrai ou faux, habituellement à partir
d'une propriété d'un fichier en question. Par exemple, le
test -empty n'est vrai que lorsque le fichier courant est vide.
- Actions
- Les actions ont des effets de bord (tels que l'affichage de quelque chose
sur la sortie standard) et renvoient vrai ou faux selon leur
réussite. Par exemple, l'action -print affiche le nom du
fichier courant sur la sortie standard.
- Options
globales
- Les options globales modifient la réalisation de tests et d'actions
spécifiées n'importe où sur la ligne de commande. Les
options globales renvoient toujours vrai. Par exemple, l'option
-depth amène find à traverser le
système de fichiers par ordre de profondeur.
- Options de
position
- Les options de position ne modifient que les tests ou les actions qui les
suivent. Les options de position renvoient toujours vrai. Par exemple,
l'option -regextype est une option de position qui spécifie
le dialecte de l'expression régulière intervenant plus tard
sur la ligne de commande.
- Opérateurs
- Les opérateurs sont ajoutés aux autres
éléments dans une expression. On y trouve par exemple
-o (pour l'option logique OU) et -a (pour l'option logique
ET). -a est supposé quand aucun opérateur n'est
spécifié.
L'action -print s'effectue sur tous les fichiers pour
lesquels l'expression entière est vrai, sauf si elle contient une
autre action que -prune ou -quit. Les actions qui
désactivent le -print par défaut sont -delete,
-exec, -execdir, -ok, -okdir, -fls,
-fprint, -fprintf, -ls, -print et
-printf.
L'action -delete agit aussi comme une option (puisqu'elle
implique -depth).
Les options de position renvoient toujours vrai. Elles ne
concernent que les tests qui apparaissent ensuite sur la ligne de
commande.
- -daystart
- Mesurer les temps (avec -amin, -atime, -cmin,
-ctime, -mmin, et -mtime) depuis le début de
la journée plutôt que depuis 24 heures. Cette option
n'affecte que les tests qui sont indiqués plus loin sur la ligne de
commande.
- -follow
- Obsolète, utilisez plutôt l'option -L à la
place. Déréférence les liens symboliques. Cela
implique l'option -noleaf. L'option -follow n'affecte que
les tests qui apparaissent après son apparition sur la ligne de
commande. Sauf dans le cas où l'option -H ou -L est
indiquée, la position de l'option -follow change le
comportement du prédicat -newer, et tout fichier
donné en paramètre de -newer sera
déréférencé s'il s'agit d'un lien symbolique.
La même remarque s'applique à -newerXY,
-anewer et -cnewer. De la même façon, le
prédicat -type correspondra toujours au type du fichier
pointé par le lien symbolique plutôt qu’au lien
lui-même. Les prédicats -lname et -ilname
renvoient toujours faux lorsqu'on utilise -follow.
- -regextype
type
- Définir la syntaxe de l'expression rationnelle des tests
-regex et -iregex qui seront indiqués plus loin sur
la ligne de commande. Pour voir les types d'expression
régulière connus, utilisez
-regextype help. La documentation de Texinfo (voir
VOIR AUSSI) explique la signification et les
différences entre les différents types d'expression
régulière.
- -warn,
-nowarn
- Activer ou désactiver les messages d'avertissement. Ces messages
d'avertissement concernent l'usage de la ligne de commande et non les
événements que find peut rencontrer lorsqu'il explore
les répertoires. Le comportement par défaut est d'activer
-warn si l'entrée standard est un tty et -nowarn dans
les autres cas. Si un message d'avertissement est produit concernant
l'utilisation de la ligne de commande, l’état de sortie de
find n'est pas affecté. Si la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT est définie et si -warn est
utilisé, rien ne dit quels messages d'avertissement seront actifs
s'il y en a.
Les options globales renvoient toujours vrai. Les options globales
prennent effet même pour les tests intervenant plus tôt sur la
ligne de commande. Pour éviter toute confusion, les options globales
devraient être spécifiées sur la ligne de commande
après la liste des points de départ, juste avant le premier
test, une option de position ou une action. Si vous spécifiez une
option globale ailleurs, find produira un message d'avertissement
pour dire que cela peut entraîner des confusions.
Les options globales interviennent après la liste des
points de départ, elles sont d'un autre type que des options
comme -L.
- -d
- Un synonyme de -depth, dans un but de compatibilité avec
FreeBSD, NetBSD, MacOS X et OpenBSD.
- -depth
- Traiter d'abord les sous-répertoires avant le répertoire
lui-même. L'action -delete implique aussi -depth.
- -files0-from
fichier
- Lire les points de départ à partir de fichier au lieu
de l'obtenir sur la ligne de commande. Contrairement aux limites connues
de passer des points de départ au moyen d'arguments sur la ligne de
commande, à savoir la limitation du nombre de noms de fichier, et
l'ambiguïté inhérente de noms de fichiers en conflit
avec des noms d'option, l'utilisation de cette option permet des passer
sans risque un nombre arbitraire de points de départ à
find.
Utiliser cette option et passer les points de départ en
ligne de commande s'exluent mutuellement et cela n'est donc pas permis
en même temps.
L'argument fichier est obligatoire. Il est possible
d'utiliser -files0-from - pour lire la liste des points de
départ à partir du flux de l'entrée
standard, et par exemple d'un tube. Dans ce cas, les actions
-ok et -okdir ne sont pas permises parce qu'elles
interféreraient de façon évidente avec la lecture
à partir de l'entrée standard afin d'obtenir une
confirmation de l'utilisateur.
Les points de départ dans fichier doivent
être séparés par des caractères ASCII NULL.
Deux caractères NULL successifs, par exemple un point de
départ avec un nom de fichier de longueur nulle ne sont pas
permis et mèneront à une erreur de diagnostic suivie d'un
code d'erreur différent de zéro.
Dans le cas où le fichier donné en
argument est vide, find ne traite aucun point de départ et
donc quittera immédiatement après l'analyse des arguments
du programme. C'est différent de l'invocation standard où
find considère le répertoire actuel comme point de
départ si aucun argument de chemin n'est passé.
Sinon, le traitement des points de départ est comme
d'habitude, par exemple find parcourra de façon
récursive les sous-répertoires sauf indication contraire.
Pour ne traiter que les points de départ, il est possible de
passer l'argument -maxdepth 0 en plus.
Remarques supplémentaires : si un fichier est
listé plus d'une fois dans le fichier d'entrée, il n'est
pas précisé s'il est visité plus d'une fois. Si le
fichier est déplacé pendant le fonctionnement de
find, le résultat n'est pas précisé non
plus. Enfin, la position de la recherche à l'intérieur du
fichier nommé au moment où find quitte, que
se soit avec la commande quit ou de n'importe quelle
manière, n'est pas non plus précisée. Par
« non précisé », on entend ici
que cela peut fonctionner ou non, ou faire quelque chose de particulier
et que le comportement peut changer d'une plateforme à l'autre ou
selon la version de findutils.
- -help, --help
- Afficher un message d'aide concernant l'utilisation de find sur la
sortie standard et quitter.
- -ignore_readdir_race
- Normalement, find affiche un message d'erreur quand il
échoue lors de l'analyse d'un fichier. Si vous utilisez cette
option et que le fichier est effacé entre le moment où
find lit le nom du fichier dans le répertoire et celui
où il essaye de l'analyser, vous n'obtiendrez aucun message
d'erreur. Cela s'applique aussi aux fichiers et répertoires dont
vous avez donné les noms sur la ligne de commande. Cette option
prend effet dès le moment où la ligne de commande est lue,
ce qui veut dire que vous ne pouvez pas rechercher sur une partie du
système de fichiers avec cette option activée et sur une
autre partie avec cette option désactivée (si vous devez
faire cela, vous utiliserez plutôt deux commandes find, une
avec l'option et l'autre sans).
De plus, find avec l'option -ignore_readdir_race
ignorera les erreurs de l'action -delete si le fichier a disparu
depuis la lecture du répertoire parent : il n'affichera
pas d'erreur et le code de retour de l'action -delete sera
vrai.
- -maxdepth
n
- Descendre au plus à n niveaux de profondeur des
répertoires (n étant un entier positif ou nul) sous
le point de départ. -maxdepth 0 signifie de
n'appliquer les tests et les actions qu'aux points de départ
eux-mêmes.
- -mindepth
n
- Ne pas appliquer les tests ou les actions à des niveaux de
profondeur inférieurs à n (un entier non
négatif). n est un entier positif ou nul.
-mindepth 1 signifie que les tests et les actions
s'appliquent à tous les fichiers sauf aux points de départ.
- -mount
- Ne pas parcourir les répertoires situés sur d'autres
systèmes de fichiers. Il s'agit d'une alternative à l'option
-xdev, assurant la compatibilité avec d'anciennes versions
de find.
- -noignore_readdir_race
- Désactiver l'effet de -ignore_readdir_race.
- -noleaf
- Ne pas optimiser, en assumant que les répertoires contiennent deux
sous-répertoires de moins que leur nombre de liens physiques. Cette
option est nécessaire lorsque l'on parcourt des systèmes de
fichiers ne suivant pas les conventions Unix concernant les liens de
répertoires, comme les systèmes MS-DOS, les CD-ROM ou les
points de montage de volumes AFS. Chaque répertoire sur un
système de fichiers Unix dispose d'au moins deux liens physiques,
son nom et « . ». De plus, chaque
sous-répertoire a également un lien
« .. » vers le répertoire parent (s'il
existe). Quand find examine un répertoire, il sait qu'il y a
deux sous-répertoires de moins que de liens vers le
répertoire. Une fois qu'il a déclaré deux
sous-répertoires de moins que le nombre de liens au
répertoire, il sait que le reste des entrées dans le
répertoire ne sont pas des répertoires. (Ces fichiers sont
des feuilles ([NDT] « leaf ») dans
l'arborescence des répertoires). S'il n'y a que les noms de
fichiers à examiner, il n'a plus besoin de vérifier leur
nature, ce qui entraîne une augmentation notable de la vitesse de
traitement.
- -version,
--version
- Afficher le numéro de version de find et quitter.
- -xdev
- Ne pas parcourir les répertoires situés sur d'autres
systèmes de fichiers.
Quelques tests (comme -newerXY et -samefile par
exemple) permettent de comparer le fichier en cours d'examen et un fichier
de référence indiqué sur la ligne de commande. Quand
ces tests sont utilisés, l'analyse du fichier de
référence est soumis aux effets des options -H,
-L, -P et tout -follow précédent. Par
contre, ce fichier de référence n'est consulté qu'une
fois, au moment où la ligne de commande est
interprétée. Si ce fichier de référence ne peut
pas être analysé (par exemple si l'appel système
stat(2) échoue), un message d'erreur sera
généré et la commande find s'interrompra avec un
statut différent de zéro.
Un paramètre numérique n peut être
passé aux tests (comme -amin, -mtime, -gid,
-inum, -links, -size, -uid et -used)
ainsi
- +n
- supérieur à n,
- -n
- inférieur à n,
- n
- strictement égal à n.
Tests pris en charge :
- -amin n
- Dernier accès au fichier il y a plus de, moins de ou
précisément n minutes.
- -anewer
référence
- La date du dernier accès au fichier actuel est plus récente
que la dernière modification du fichier
référence. Si référence est un
lien symbolique et que les options -H ou -L sont actives,
c'est toujours la date de dernière modification du fichier
pointé qui est utilisée.
- -atime
n
- Dernier accès au fichier il y a plus de, moins de ou
précisément n*24 heures. Lorsque find calcule
le nombre de périodes de 24 heures depuis lequel il y a eu
un accès au fichier, la partie fractionnelle est ignorée.
Ainsi, pour correspondre à -atime +1, il faut qu'un
accès au fichier ait eu lieu il y a au moins deux jours.
- -cmin n
- Date de dernière modification de l’état du fichier il
y a plus de, moins de ou précisément n minutes.
- -cnewer
référence
- La date de dernière modification de l’état du fichier
est plus récente que la date de dernière modification du
fichier référence donné. Si le fichier
référence donné est un lien symbolique et que
les options -H ou -L sont actives, alors c'est la date de
dernière modification de l’état du fichier
pointé par le lien qui est considérée.
- -ctime
n
- Date de dernière modification de l'état du fichier il y a
plus de, moins de ou précisément n*24 heures.
Consultez l'explication concernant -atime pour comprendre comment
l’effet d'arrondi altère l'interprétation de la date
de dernière modification de l'état du fichier.
- -empty
- Fichier vide. De plus, ce fichier doit être un fichier normal ou un
répertoire.
- -executable
- Correspond aux fichiers qui sont exécutables et aux
répertoires qui sont accessibles (en ce qui concerne la
résolution d'un nom de fichier). Les listes de contrôles
d'accès (ACL) et autres artefacts de permissions sont pris en
compte, à l'inverse du test -perm qui, lui, les ignore. Ce
test utilise l'appel système access(2) et peut de ce fait
être trompé par les serveurs NFS qui font de la substitution
d'identité (ou du root squashing). En effet, de nombreux
systèmes implémentent access(2) au niveau du client
et ne peuvent donc se servir des substitutions d'identité
gérées du coté serveur. Puisque ce test n'est
basé que sur le résultat fourni par l'appel système
access(2), il n'y a aucune garantie qu'un fichier trouvé par
ce test soit réellement exécutable.
- -false
- Toujours faux.
- -fstype
type
- Fichier se trouvant sur un système de fichiers du type
indiqué. Les types autorisés de systèmes de fichiers
dépendent de la version d'Unix. Une liste non exhaustive des
systèmes acceptés sur certaines versions d'Unix
sont : ufs, 4.2, 4.3, nfs, tmp, mfs, S51K, S52K. Vous pouvez
utiliser -printf avec la directive %F pour examiner les types de
vos systèmes de fichiers.
- -gid n
- Fichier dont le GID numérique vaut plus de, moins de ou
précisément n.
- -group
nom_groupe
- Fichier appartenant au groupe nom_groupe (éventuellement un
identifiant numérique).
- -ilname
motif
- Semblable à -lname, mais sans différencier les
majuscules et les minuscules. Si les options -L ou -follow
sont actives, ce test renvoie toujours faux, à moins que le lien
symbolique ne soit cassé.
- -iname
motif
- Semblable à -name, mais sans différencier les
majuscules et les minuscules. Par exemple les motifs
« to* » et
« T??? » correspondent aux noms de fichiers
« Toto »,
« TOTO »,
« toto »,
« tOto », etc. Le motif
« toto » correspond aussi à un fichier
nommé « totobidule ».
- -inum n
- Fichier dont le numéro d'inœud est inférieur
à, supérieur à ou égal à n. Il
est en général plus facile d'utiliser le test
-samefile.
- -ipath
motif
- Semblable à -path, mais sans différencier les
majuscules et les minuscules.
- -iregex
motif
- Semblable à -regex, mais sans différencier les
majuscules et les minuscules.
- -iwholename
motif
- Voir -ipath. Cette option est moins portable que -ipath.
- -links
n
- Fichier ayant moins de, plus de ou précisément n
liens physiques.
- -lname
motif
- Fichier représentant un lien symbolique, dont le contenu correspond
au motif indiqué. Lors du développement des
métacaractères, « / » et
« . » ne sont pas traités
différemment des autres caractères. Si les options -L
ou -follow sont actives, ce test renvoie faux, sauf si le lien
symbolique est cassé.
- -mmin n
- Fichier dont les données ont été modifiées il
y a plus de, moins de ou précisément n minutes.
- -mtime
n
- Fichier dont les données ont été modifiées il
y a moins de, plus de ou précisément n*24 heures.
Consultez l'explication sur -atime pour comprendre comment les
arrondis affectent l'interprétation des dates de modification des
fichiers.
- -name
motif
- Fichier dont le nom de base (chemin sans le répertoire parent)
correspond au motif du shell. Les répertoires parent
étant supprimés, les noms de fichier englobés dans
une recherche avec -name n'incluront jamais de barre oblique, donc
« -name a/b » ne trouvera rien (vous devrez
probablement utiliser plutôt -path). Un avertissement
apparaît si vous essayez de le faire, sauf si la variable
d'environnement POSIXLY_CORRECT est définie. Les
métacaractères (« * »,
« ? », et « [] »)
peuvent correspondre à un point « . »
au début du nom du fichier (c'est une évolution de
findutils-4.2.2, consultez la section CONFORMITÉ AUX STANDARDS
ci-dessous). Pour ignorer un répertoire, ainsi que tous ses
fichiers, utilisez l'option -prune plutôt que de
vérifier chaque fichier de l’arbre (vous trouverez un
exemple dans la description de cette action). Les parenthèses ne
sont pas considérées comme des caractères
spéciaux, bien que certains interpréteurs de commandes (dont
le Bash) attribuent aux parenthèses un rôle particulier. La
correspondance avec le nom du fichier est obtenue par l'utilisation de la
fonction fnmatch(3) de la bibliothèque. N'oubliez pas de
protéger votre motif entre des guillemets afin d'éviter le
développement des métacaractères par
l'interpréteur de commandes.
- -newer
référence
- La date de la dernière modification du fichier courant est plus
récente que celle du fichier référence
indiqué. Si le fichier référence est un lien
symbolique et que les options -H ou -L sont actives, c'est
la date de modification du fichier pointé qui sera
considérée.
- -newerXY
référence
- Réussit si l'horodatage X d'un fichier est plus
récent que celui Y d'un fichier
référence. Les lettres X et Y peuvent
être une des suivantes :
a |
La date et l'heure de dernier accès au fichier
référence |
B |
La date et l'heure de création du fichier
référence |
c |
La date et l'heure de changement d'état de l'inœud
référence |
m |
La date et l'heure de dernière modification du fichier
référence |
t |
référence est directement
interprétée en tant qu'heure |
Certaines combinaisons ne sont pas valables, comme X
utilisé avec t. Certaines combinaisons ne sont pas
implémentées sur certains systèmes, comme B
qui n'est pas pris en charge par tous les systèmes. Une erreur
fatale sera renvoyée si une combinaison non valable ou non
implémentée de XY est appelée. Les dates et
heures sont interprétées comme les arguments de l'option
-d de la commande date de GNU. Si vous essayez d'utiliser
la date de création d'un fichier et que cette date de
création ne peut pas être déterminée, vous
obtiendrez un message d'erreur fatale. Si vous spécifiez un test
qui se réfère à la date de création des
fichiers à examiner, ce test échouera pour chaque fichier
pour lequel la date de création est inconnue.
- -nogroup
- Fichier dont l'identifiant de groupe numérique ne correspond
à aucun groupe d'utilisateurs.
- -nouser
- Fichier dont l'UID numérique ne correspond à aucun
utilisateur.
- -path
motif
- Fichier dont le nom correspond au motif motif. Les
métacaractères « / » ou
« . » ne sont pas interprétés,
d'où, par exemple,
find . -path "./sr*sc"
affichera une entrée pour un répertoire nommé
./src/misc (s'il en existe un). Pour ignorer toute une
arborescence, utilisez -prune au lieu de vérifier chaque
fichier d'une arborescence. Remarquez que le test de correspondance de
motif s'applique à tout le nom du fichier en commençant par
un des points de départ désigné sur la ligne de
commande. Ici, utiliser un chemin absolu n'aurait de sens que si le point
de départ en question est aussi un chemin absolu. Cela veut dire
que cette commande ne correspondra jamais :
find bidule -path /truc/bidule/monFichier -print
find compare l'argument -path à la concaténation
du nom du répertoire et le nom de base du fichier en cours
d'examen. La concaténation ne se terminant jamais par une barre
oblique, les arguments -path qui se terminent par ce signe ne
trouveront rien (sauf peut-être un point de départ
spécifié sur la ligne de commande). Le prédicat
-path est également pris en charge par HP-UX find et
fait partie du standard POSIX 2008.
- -perm
mode
- Fichier dont les bits d'autorisations sont fixés exactement au
mode indiqué (en notation symbolique ou octale). Puisqu'une
correspondance stricte est requise, si vous voulez utiliser cette forme de
modes symboliques, vous risquez d'être obligé d'utiliser une
chaîne de caractères plutôt compliquée. Par
exemple, -perm g=w ne recherchera que les fichiers qui ont
le mode 0020 (c'est-à-dire, ceux pour lesquels la permission
d'écriture pour le groupe est la seule permission définie).
Vous voudrez plus certainement utiliser les formes
« / » ou « - »,
telles que -perm -g=w, qui correspondent à tous les
fichiers qui ont le droit d'écriture pour les groupes. Consultez la
section EXEMPLES pour des exemples plus significatifs.
- -perm
-mode
- Fichier ayant tous les bits d'autorisations indiqués dans le
mode. Les notations symboliques sont acceptées dans ce cas,
et c'est en général comme cela que l'on veut s'en servir.
Vous devez indiquer « u »,
« g » ou « o » si
vous utilisez un mode symbolique. Consultez la section EXEMPLES
pour des exemples plus significatifs.
- -perm
/mode
- Fichier ayant certains des bits d'autorisations indiqués dans le
mode. La notation symbolique est acceptée dans ce cas. Vous
devez indiquer « u »,
« g » ou « o » si
vous utilisez un mode symbolique. Consultez la section EXEMPLES
pour des exemples plus significatifs. Si aucun bit d'autorisation n'est
indiqué dans mode, cela correspond à tous les
fichiers (l'objectif est d'être cohérent avec le
comportement de perm -000).
- -perm
+mode
- Cela n'est plus pris en charge (et obsolète depuis 2005). Utilisez
plutôt -perm /mode.
- -readable
- Correspond aux fichiers qui sont accessibles en lecture par l'utilisateur
actuel. Les listes de contrôle d'accès (ACL) et les autres
artefacts de permissions sont pris en compte, à l'inverse du test
-perm qui, lui, les ignore. Ce test utilise l'appel système
access(2), et peut, de ce fait, être trompé par les
serveurs NFS qui font de la substitution d'identité (UID mapping ou
root squashing). En effet, de nombreux systèmes implémentent
access(2) au niveau du client et ne peuvent donc pas se servir des
substitutions d'identités gérées du coté
serveur.
- -regex
motif
- Nom de fichier correspondant à l'expression rationnelle
motif. Il s'agit d'une correspondance sur le chemin complet, pas
d'une recherche. Par exemple, pour mettre en correspondance un fichier
nommé « ./fubar3 », vous pouvez
utiliser les expressions rationnelles
« .*bar. » ou
« .*b.*3 », mais pas
« f.*r3 ». Les expressions rationnelles
comprises par find sont, par défaut, celles d'Emacs
(excepté que « . » correspond avec
retour ligne). L'option -regextype permet d'en changer.
- -samefile
nom
- Fichier qui se réfère au même inœud que
nom. Quand -L est actif, cela inclut les liens symboliques.
- -size
n[cwbkMG]
- Fichier utilisant moins de, plus de ou précisément n
unités d'espace arrondi au nombre supérieur. On pourra
utiliser les suffixes suivants :
- « b »
- Pour des blocs de 512 octets (comportement par défaut si rien n'est
indiqué).
- « c »
- Pour indiquer des octets.
- « w »
- Pour des mots de deux octets.
- « k »
- Pour des kilooctets informatiques (KiO, unités de
1024 octets)
- « M »
- Pour des mégaoctets informatiques (MiO, unités de 1024 *
1024 = 1048576 octets)
- « G »
- pour des gigaoctets informatiques (GiO, unités de 1024 * 1024 *
1024 = 1073741824 octets)
- La taille est simplement le membre st_size de
struct stat remplie par l'appel système lstat
(ou stat), arrondie à l'unité supérieure comme
décrit ci-dessus. En d'autres termes, il est cohérent avec
le résultat de ls -l. Souvenez-vous que les
spécificateurs de format « %k » et
« %b » de -printf gèrent
différemment les fichiers creux. Le suffixe
« b » décompte toujours des blocs de
512 octets, jamais de 1024 octets, contrairement au
comportement de -ls.
- Les préfixes + et - signifient, comme d'habitude,
plus grand que et plus petit que ; ainsi une taille exacte de
n unités ne correspond pas. Retenez que la taille est
arrondie à l'unité supérieure. Donc
-size -1M n'équivaut pas à
-size -1048576c. Le premier ne correspond qu'à des
fichiers vides, le second à des fichiers pesant entre 0 et
1 048 575 octets.
- -true
- Toujours vrai.
- -type c
- Fichier du type c :
- b
- Fichier spécial en mode bloc (avec tampon)
- c
- Fichier spécial en mode caractère (sans tampon)
- d
- directory
- p
- Tube nommé (FIFO)
- f
- fichier normal
- l
- Lien symbolique, n'est jamais vrai si les options -L ou
-follow sont actives, à moins que le lien symbolique ne soit
cassé. Si vous voulez rechercher des liens symboliques alors que
-L est actif, utilisez -xtype.
- s
- socket
- D
- Door (Solaris)
- Pour rechercher plus d'un type à la fois, vous pouvez fournir une
liste combinée de lettres de types séparées par une
virgule « , » (extension GNU).
- -uid n
- Fichier dont l'identifiant utilisateur numérique vaut plus de,
moins de ou précisément n.
- -used n
- Fichier dont le dernier accès date de plus de, moins de ou
précisément n jours après la date de sa
dernière modification.
- -user
utilisateur
- Fichier appartenant à l'utilisateur indiqué
(identifiant utilisateur numérique éventuellement).
- -wholename
motif
- Voir -path. Cette option est moins portable que -path.
- -writable
- Correspond aux fichiers qui sont accessibles en écriture par
l'utilisateur actuel. Les listes de contrôle d'accès (ACL)
et les autres artefacts de permissions sont pris en compte, à
l'inverse du test -perm qui, lui, les ignore. Ce test utilise
l'appel système access(2) et peut, de ce fait, être
trompé par les serveurs NFS qui font de la substitution
d'identité (UID mapping ou root squashing), étant
donné que de nombreux systèmes implémentent
access(2) au niveau du noyau du client et ne peuvent donc se servir
des substitutions d'identités gérées du
côté serveur.
- -xtype
c
- Semblable à -type sauf si le fichier est un lien symbolique.
Pour les liens symboliques, si les options -H ou -P ont
été spécifiées, le test est vrai si le fichier
pointé par le lien est de type c ; si l'option
-L a été spécifiée, le test est vrai si
c vaut « l ». Autrement dit, pour les
liens symboliques, -xtype vérifie le type des fichiers que
l'option -type ne vérifie pas.
- -context
motif
- (SELinux seulement) le contexte de sécurité du fichier
correspond au motif global.
- -delete
- Effacer les fichiers ou les repertoires et renvoyer vrai si l'effacement a
réussi. Si l'effacement échoue, un message d'erreur est
envoyé et le code de retour de find sera différent de
zéro (quand finalement il s'interrompt).
Attention : N'oubliez pas que find
évalue la ligne de commande comme une expression. Aussi placer
-delete en premier fera que find essaiera de
détruire tout ce qu'il trouvera sous le point de départ
spécifié.
L'utilisation de l'action -delete en ligne de commande
active automatiquement l'option -depth. Comme à son tour
-depth rend -prune inefficace, l'action -delete ne
peut pas être combinée de façon utile avec
-prune.
Souvent, l'utilisateur voudrait tester une recherche en ligne
de commande avec -print avant d'ajouter -delete à
l'exécution réelle de la suppression. Pour éviter
des résultats surprenants, il est habituellement
préférable de ne pas oublier d'utiliser -depth
explicitement pendant l'exécution préalable de ces
tests.
L'action -delete échouera aussi à
supprimer un répertoire à moins qu'il ne soit vide.
Avec l'option -ignore_readdir_race, find
ignorera les erreurs de l'action -delete si le fichier a disparu
depuis que le répertoire parent a été lu :
il n'affichera pas de diagnostic d'erreur, ne changera pas le code
d'erreur à une valeur différente de zéro, et le
code de retour de l'action -delete sera vrai.
- -exec
commande ;
- Exécuter la commande ; vrai si le code de retour
0 est renvoyé. Tous les paramètres qui suivent
find sont considérés comme des paramètres pour
la ligne de commande, jusqu'à la rencontre d'un caractère
« ; ». La chaîne
« {} » est remplacée par le nom du
fichier en cours de traitement, cela dans toutes ses occurrences sur la
ligne de commande et pas seulement aux endroits où elle est
isolée, comme c'est le cas avec d'autres versions de find.
Ces deux chaînes peuvent avoir besoin d'être
protégées du développement de la ligne de commande
par l'interpréteur, en utilisant le caractère
d'échappement (« \ ») ou une protection
par des guillemets. Consultez la section EXEMPLES pour des exemples
d'utilisation de l'option -exec. La commande indiquée est
exécutée à chaque fois qu'un fichier correspond. La
commande est exécutée depuis le répertoire de
départ. Il existe d'inévitables problèmes de
sécurité associés à l'usage de l'option
-exec, c'est pourquoi vous devriez utiliser l'option
-execdir à la place.
- -exec
commande {} +
- Cette variante de l'option -exec exécute la commande
spécifiée sur les fichiers sélectionnés, mais
en ajoutant le nom de chaque fichier trouvé à la fin de la
ligne de commande. Le nombre total d'invocations de la commande sera donc
très inférieur au nombre de fichiers trouvés. La
ligne de commande est construite à la manière de
xargs. Une seule instance de « {} » est
permise à l'intérieur de la commande et elle doit
apparaître à la fin et immédiatement avant le
« + » ; elle doit être
échappée (avec un « \ ») ou
entre guillemets pour la protéger d'une interprétation par
les interpréteurs. La commande sera exécutée dans le
répertoire de départ. Si une invocation avec la forme
« + » renvoie une valeur différente de
zéro comme code de retour, alors find renvoie un code de
retour différent de zéro. Si find rencontre une
erreur, cela peut parfois provoquer une fin immédiate, aussi
certaines commandes en attente pourraient ne pas être
exécutées. C'est pourquoi
-exec ma_commande ... {} \+ -quit
peut n'aboutir à aucune exécution de ma_commande.
Cette variante de -exec renvoie toujours vrai.
- -execdir
commande ;
- -execdir
commande {} +
- Semblable à -exec, sauf que la commande indiquée sera
exécutée à partir du sous-répertoire contenant
le fichier correspondant qui n'est normalement pas celui à partir
duquel vous avez lancé find. Comme avec -exec,
{} devrait être entouré de guillemets si find
est appelé depuis un interpréteur. C'est une méthode
bien plus fiable d'invocation de commande, puisqu'elle évite des
conflits de résolution de chemins des fichiers trouvés.
Comme pour l'option -exec, la forme de -execdir avec
« + » construira une ligne de commande de
telle sorte qu'elle pourra traiter plusieurs fichiers trouvés en
une passe, mais chaque invocation de commande ne portera que sur
une liste de fichiers issus d'un seul et même répertoire. Si
vous utilisez cette option, veillez bien à ce que votre variable
d'environnement PATH ne contienne pas une référence
au répertoire courant « . », sinon un
pirate pourrait lancer toutes les commandes qu'il souhaite en mettant un
fichier au nom adéquat dans les répertoires où vous
allez lancer un -execdir. De la même manière,
évitez les références vides ou les noms de
répertoires exprimés en relatif dans PATH. Si une
invocation avec la forme « + » renvoie un
état de sortie autre que zéro, find renvoie un
état de sortie qui n'est pas zéro. Si find rencontre
une erreur, il peut quitter immédiatement, donc des commandes en
attente ne seront pas lancées. Le résultat de l'action varie
selon que vous utilisez la variante + ou ; ;
-execdir commande {} + renvoie
toujours vrai alors que
-execdir commande {} ; ne
renvoie vrai que si commande renvoie 0.
- -fls
fichier
- Vrai ; semblable à -ls, mais écrire dans le
fichier comme le fait -fprint. Le fichier en sortie est
toujours créé, même si le prédicat n'est
jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS PEU
COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des
caractères inhabituels dans les noms de fichier.
- -fprint
fichier
- Vrai ; écrire le nom complet dans le fichier. Si
fichier n'existe pas au démarrage de find, il est
créé. S'il existe, il est écrasé. Les noms de
fichier /dev/stdout et /dev/stderr sont traités de
manière particulière, ils correspondent respectivement
à la sortie standard et à la sortie d'erreurs. Le fichier de
sortie est toujours créé, même si le prédicat
n'est jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE
FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des
caractères inhabituels dans les noms de fichiers.
- -fprint0
fichier
- Vrai ; semblable à -print0, mais écrire dans
le fichier comme le fait -fprint. Le fichier de sortie est
toujours créé, même si le prédicat n'est
jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS PEU
COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des
caractères inhabituels dans les noms de fichiers.
- -fprintf
fichier format
- Vrai ; semblable à -printf, mais écrire dans
le fichier comme le fait -fprint. Le fichier de sortie est
toujours créé, même si le prédicat n'est
jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS PEU
COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des
caractères inhabituels dans les noms de fichiers.
- -ls
- Vrai, afficher le nom du fichier en cours dans le format
ls -dils sur la sortie standard. La taille est
calculée en blocs de 1 Ko, à moins que la variable
d'environnement POSIXLY_CORRECT ne soit positionnée, auquel
cas la taille est calculée en blocs de 512 octets. Consultez
la section NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des
informations sur la gestion des caractères inhabituels dans les
noms de fichier.
- -ok commande
;
- Comme -exec, mais interroger d'abord l'utilisateur. Si
l'utilisateur acquiesce, la commande est lancée. Sinon, le test
devient faux. Si la commande est lancée, son entrée standard
est redirigée depuis /dev/null. Cette action ne peut
être indiquée en même temps que l'option
-files0-from.
- La réponse à l’invite de commande est comparée
à deux expressions rationnelles afin de déterminer s'il
s'agit d'une réponse positive ou négative. Ces expressions
rationnelles sont données par le système si la variable
d'environnement POSIXLY_CORRECT est définie et, dans le cas
contraire, dans les traductions des messages de find. Si le
système n'a aucune définition appropriée, les propres
définitions de find seront utilisées. Dans tous les
cas, l'interprétation de ces expressions rationnelles sera
modifiée par les variables d'environnement LC_CTYPE (classe
de caractères) et LC_COLLATE (caractères
étendus et classes d’équivalence).
- -okdir
commande ;
- Comme -execdir, mais interroger d'abord l'utilisateur comme dans le
cas de -ok. Si l'utilisateur n'acquiesce pas, le test renvoie faux.
Si la commande est lancée, son entrée standard est
redirigée depuis /dev/null. Cette action ne peut être
indiquée en même temps que l'option -files0-from.
- -print
- Vrai ; afficher le nom complet du fichier sur la sortie standard,
suivi d'un saut de ligne. Si vous redirigez la sortie standard de
find vers un autre programme et qu'il y a la moindre chance qu'un
des noms des fichiers que vous recherchez contienne un saut de ligne,
alors vous devriez très sérieusement opter pour l'option
-print0 plutôt que -print. Consultez la section
NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la
gestion des caractères inhabituels dans les noms de fichier.
- -print0
- Vrai ; afficher le nom complet du fichier sur la sortie standard,
suivi d'un octet NULL (à la place du caractère saut de ligne
que -print utilise). Cela permet aux fichiers dont le nom contient
un saut de ligne ou d'autres types de caractères non affichables,
d'être correctement interprétés par les programmes
utilisant les données en sortie de find. Cette option
correspond à l'option -0 de xargs.
- -printf
format
- Vrai ; afficher le format sur la sortie standard, en
interprétant les séquences d'échappement
« \ » et les directives
« % ». La largeur et la précision des
champs peuvent être spécifiées comme dans la fonction
« printf » du langage C. Notez bien que
la plupart des champs sont affichés selon %s plutôt que %d,
ce qui veut dire que les drapeaux ne fonctionneront peut-être pas
comme vous vous y attendez. Cela veut aussi dire que le drapeau
« - » fonctionnera (il force l'alignement des
champs à gauche). Contrairement à -print,
-printf n'ajoute pas de saut de ligne à la fin de la
chaîne. Les séquences d'échappement et les directives
sont les suivantes :
- \a
- Sonnerie.
- \b
- Effacement arrière (Backspace).
- \c
- Arrêter immédiatement l'impression du format et vider le
flux de sortie.
- \f
- Saut de page.
- \n
- nouvelle ligne
- \r
- Retour chariot.
- \t
- Tabulation horizontale.
- \v
- Tabulation verticale.
- \0
- Caractère ASCII NUL.
- \\
- Un caractère « \ »
littéral.
- \NNN
- Le caractère ASCII dont le code est NNN (en octal).
Un « \ » suivi de n'importe quel autre
caractère est traité comme un caractère
ordinaire ; ils sont donc affichés tous les deux.
- %%
- Un caractère pourcentage littéral (%).
- %a
- Date du dernier accès au fichier, dans le format renvoyé par
la fonction C ctime(3).
- %Ak
- Date du dernier accès au fichier, dans le format
spécifié par k, qui doit être soit un
« @ », soit une directive pour la
fonction C strftime(3). Les valeurs possibles de k
sont indiquées ci-dessous. Veuillez vous reporter à la
documentation de strftime(3) pour la liste complète.
Certains caractères de spécification de conversion
pourraient ne pas être disponibles sur tous les systèmes,
à cause des différences entre les fonctions
strftime(3) existantes.
- @
- Secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970 à
00 h 00 GMT, avec une partie décimale.
Champs horaires :
- H
- heure (00..23)
- I
- heure (01..12)
- k
- Heure (0..23)
- l
- Heure (1..12)
- M
- minute (00..59)
- p
- AM ou PM, avec la désignation locale
- r
- Heure au format 12 heures (hh:mm:ss [AP]M)
- S
- Seconde (00.00 .. 61.00). Une partie est fractionnée.
- T
- Heure au format 24 heures (hh:mm:ss.xxxxxxxxxx)
- +
- La date et l'heure, séparées par un
« + »,
« 2004-04-28+22:22:05 » par exemple.
C’est une extension GNU. L'heure est donnée dans la zone
horaire courante (qui peut être modifiée à
l’aide de la variable d'environnement TZ). Le second champ
contient une partie décimale.
- X
- Représentation locale de l'heure (H:M:S). Le champ secondes
comprend une partie fractionnée.
- Z
- Fuseau horaire (par exemple MET) ou rien si le fuseau horaire est
indéterminé.
Champs de date :
- a
- Abréviation locale du jour de la semaine (lun..dim)
- A
- Nom local entier du jour de la semaine, de longueur variable
(lundi..dimanche)
- b
- Abréviation locale du mois (jan..déc)
- B
- Nom local entier du mois, de longueur variable
(janvier..décembre)
- c
- Date et heure locale (Sat Nov 04 12:02:33 EST 1989). Le format
utilisé est le même que pour ctime(3) et, afin de
préserver la compatibilité avec ce format, il n'y a pas de
partie décimale pour les secondes.
- d
- Quantième du mois (01..31)
- D
- Date (mm/jj/aa)
- F
- date (mm/jj/aaaa)
- h
- Identique à b
- j
- quantième du jour dans l'année (001..366)
- m
- mois (01..12)
- U
- Numéro de la semaine dans l'année, les semaines
commençant le dimanche (00..53)
- w
- Jour de la semaine (0..6)
- W
- Numéro de la semaine dans l'année, les semaines
commençant le lundi (00..53)
- x
- Représentation locale de la date (mm/jj/aa)
- y
- deux derniers chiffres de l'année (00..99)
- Y
- Année (1970...)
- %b
- Taille de l'espace disque consommé par le fichier, en nombre de
blocs de 512 octets. Puisque l'espace disque est alloué par
multiple de la taille d'un bloc du système de fichiers, on obtient
souvent un résultat supérieur à %s/512. Il
peut aussi être inférieur si le fichier est creux (sparse
file).
- %Bk
- La date de « naissance » du fichier,
c'est-à-dire sa date de création, au format
spécifié par k qui est le même que pour %A.
Cette directive produit une chaîne vide si le système
d'exploitation ou le système de fichiers sous-jacents ne
gèrent pas les dates de création.
- %c
- Date de dernière modification d’état du fichier, dans
le format renvoyé par la fonction C ctime(3).
- %Ck
- Date de dernière modification du statut du fichier, dans le format
spécifié par k, comme pour la directive %A.
- %d
- Profondeur du fichier dans l'arborescence des répertoires, 0
signifiant que le fichier est un paramètre de la ligne de
commande.
- %D
- Le numéro du périphérique sur lequel le fichier est
rangé (la valeur du champ st_dev de
struct stat) exprimé selon le système
décimal.
- %f
- Afficher le nom de base ; le nom du fichier moins les
répertoires supérieurs (uniquement le dernier
élément). Pour « / », le
résultat est « / ». Voir la section
EXEMPLES pour un exemple.
- %F
- Type de système de fichiers sur lequel se trouve le fichier. Cette
valeur peut être utilisée pour l'option -fstype.
- %g
- Nom du groupe propriétaire du fichier ou identifiant de groupe
numérique si le groupe n'a pas de nom.
- %G
- Identifiant de groupe numérique du fichier.
- %h
- Nom de répertoire ; répertoires en tête du nom
de fichier (tout sauf la dernière partie). Si le nom du fichier ne
contient aucune barre oblique (NDT : slash) (donc si c'est un
fichier du répertoire courant), alors l'option %h se
développera en « . ». Pour les fichiers
étant eux-mêmes des répertoires et contenant une
barre oblique (y compris / ), %h se développe en une
chaîne vide. Voir la section EXEMPLES pour un exemple.
- %H
- Point de départ à partir duquel le fichier a
été trouvé.
- %i
- Numéro d'inode du fichier (selon le système
décimal).
- %k
- Taille de l'espace disque utilisé par un fichier, en nombre de
blocs de 1 kilo-octet. Puisque l'espace disque est alloué
par multiple de la taille d'un bloc du système de fichiers, on
obtient souvent un résultat supérieur à
%s/1024. Il peut aussi être inférieur si le fichier
est creux.
- %l
- Destination du lien symbolique (vide si le fichier n'est pas un lien
symbolique).
- %m
- Bits d'autorisation d'accès au fichier (en système octal).
Cette option utilise les nombres
« traditionnellement » utilisés dans la
plupart des implémentations d'Unix, mais si votre système
utilise un ordre inhabituel de la forme octale des bits de permissions,
alors vous observerez une différence entre la valeur réelle
des modes du fichier et la sortie de %m. On veut habituellement un
zéro en début de ce nombre et pour l'obtenir vous pouvez
utiliser le drapeau # (« %#m »,
par exemple).
- %M
- Les permissions du fichier (sous forme symbolique, comme dans ls).
Cette directive n'est disponible que dans les versions de
findutils 4.2.5 et suivantes.
- %n
- Nombre de liens physiques sur le fichier.
- %p
- Nom du fichier.
- %P
- Nom du fichier, sans le nom du point de départ sous lequel il a
été trouvé.
- %s
- Taille du fichier en octets.
- %S
- Densité du fichier, calculée par la formule
TAILLEBLOC*nb_bloc/taille_fichier. La valeur obtenue pour un
fichier ordinaire d'une certaine taille dépend du système
d'exploitation. Toutefois, la valeur normalement attendue pour un fichier
creux (sparse file) est inférieure à 1.0, tandis qu'un
fichier qui utilise l'indirection de blocs pourra obtenir une valeur
supérieure à 1.0. En général, le nombre de
blocs utilisés par un fichier dépend du système de
fichiers. La valeur de TAILLEBLOC est dépendante du système,
mais est souvent de 512 octets. Si le fichier a une taille nulle,
la valeur affichée est indéfinie. Sur les systèmes
qui n'offrent pas la gestion des nombres de blocs, la valeur de la
densité du fichier sera de 1.0.
- %t
- Date de dernière modification du fichier, dans le format
renvoyé par la fonction C ctime(3).
- %Tk
- Date de dernière modification du fichier, dans le format
spécifié par k, comme pour la directive %A.
- %u
- Nom du propriétaire du fichier ou identifiant utilisateur
numérique si l'utilisateur n'a pas de nom.
- %U
- Identifiant utilisateur numérique du propriétaire du
fichier.
- %y
- Type du fichier (comme dans ls -l), U pour type inconnu (ce qui ne
devrait pas arriver).
- %Y
- Type du fichier (comme pour %y), suivi des liens symboliques :
« L »=boucle,
« N »=inexistant,
« ? » pour toute autre erreur au moment de la
détermination du type de la cible du lien symbolique.
- %Z
- (SELinux seulement) Le contexte de sécurité du fichier.
- %{ %[ %(
- Réservé pour une utilisation future.
Un caractère « % » suivi de
n'importe quel autre caractère est supprimé, mais le second
caractère est affiché (ne soyez pas trop confiant cependant,
car de nouveaux caractères de format pourront être un jour
utilisés). Un « % » à la fin de
l'argument de format peut engendrer un comportement aléatoire
puisqu'il n'y a aucun caractère suivant. Ce qui peut être plus
ou moins grave suivant les cas.
Les options %m et %d gèrent les drapeaux #, 0
et +, à l'inverse des autres directives, même si elles
affichent des nombres. Les autres directives numériques qui ne
gèrent pas ces drapeaux sont G, U, b, D,
k et n. Le drapeau de format « - »
est géré, et transforme l'alignement des champs (qui sont par
défaut alignés à droite) en alignement à
gauche.
Consultez la section NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS pour
obtenir des informations sur la gestion des caractères inhabituels
dans les noms de fichier.
- -prune
- Vrai ; si le fichier est un répertoire, ne pas y descendre.
Si -depth est donné, alors -prune est sans effet.
Parce que -delete implique -depth, vous ne pouvez pas
utiliser utilement à la fois -prune et -delete. Par
exemple, pour sauter le répertoire src/emacs et tous les
fichiers et répertoires en dessous, et afficher les noms des autres
fichiers trouvés, faites quelque chose comme ceci :
find . -path ./src/emacs -prune -o -print
- -quit
- Quitter immédiatement (avec le code de retour zéro s'il n'y
a eu aucune erreur). C'est différent de -prune, car
-prune ne s'applique qu'au contenu des répertoires
coupés, tandis que -quit arrête simplement
find immédiatement. Aucune exécution de processus
enfant ne sera poursuivie. Toute ligne de commande construite par
-exec ... + ou -execdir ... +
sera appelée avant que le programme ne quitte. Après
-quit, plus aucun fichier indiqué sur la ligne de commande
ne sera traité. Par exemple,
« find /tmp/toto /tmp/machin -print -quit »
n'affichera que « /tmp/toto ».
Une utilisation classique de -quit consiste à arrêter
l'examen du système de fichiers dès qu'on a trouvé ce
qu'on cherche. Par exemple, si on veut chercher un seul fichier, on peut
faire cela :
find / -name needle -print -quit
Dans l'ordre de priorité décroissante :
- ( expr )
- Forcer la priorité. Comme les parenthèses risquent
d'être interprétées par le shell, vous devriez
normalement les protéger. De nombreux exemples de cette page de
manuel utilisent l'antislash dans ce but, par exemple
« \(...\) » au lieu de
« (...) ».
- ! expr
- Vrai si expr est faux. Ce caractère doit habituellement
être protégé pour éviter d'être
interprété par le shell.
- -not expr
- Identique à ! expr, mais non conforme à
la norme POSIX.
- expr1 expr2
- Deux expressions sur la même ligne sont prises pour être
jointes par un -a impliqué ; expr2 n'est pas
évalué si expr1 est faux.
- expr1 -a
expr2
- Identique à expr1 expr2.
- expr1 -and
expr2
- Identique à expr1 expr2, mais non conforme à la norme
POSIX.
- expr1 -o
expr2
- OU ; expr2 n'est pas évaluée si expr1
est vraie.
- expr1 -or
expr2
- Identique à expr1 -o expr2, mais non conforme
à la norme POSIX.
- expr1 ,
expr2
- Lister ; expr1 et expr2 sont toujours
évaluées. La valeur de expr1 est annulée, la
valeur de la liste est la valeur de expr2. Le séparateur
virgule est pratique pour rechercher différents types de choses
tout en ne traversant qu'une fois l'arborescence du système de
fichiers. L'action -fprintf peut être utilisée pour
récupérer une liste d'éléments variés
pour les ranger dans différents fichiers en sortie.
Veuillez remarquer le -a, quand il est
spécifié implicitement (par exemple par deux tests sans
opérateur explicite entre eux) ou explicitement, a une plus haute
priorité que -o. Cela signifie que
find . -name fichier1 -o -name fichier2 -print
n'affichera jamais fichier1.
Beaucoup d'actions de find finissent par afficher des
données qui sont sous le contrôle d'autres utilisateurs. Cela
est vrai pour les noms de fichiers, les tailles, les dates de modification
et ainsi de suite. Les noms de fichiers posent des problèmes
potentiels puisqu'ils peuvent contenir n'importe quel caractère,
à l'exception de « \0 » et
« / ». Les caractères inhabituels dans
les noms de fichier peuvent produire des résultats inattendus et
souvent indésirables sur votre terminal (modifier les
définitions des touches de fonctions de certains terminaux, par
exemple). Les caractères inhabituels sont gérés de
différentes façons selon les actions, selon la description
ci-dessous.
- -print0,
-fprint0
- Afficher toujours exactement le nom de fichier non modifié,
même si la sortie est un terminal.
- -ls,
-fls
- Tout caractère inhabituel est toujours protégé. Les
espaces, les barres obliques inverses et les guillemets sont
affichés selon les conventions des échappements du C
(« \f »,« \" »,
par exemple). Tous les autres caractères inhabituels sont
affichés en utilisant une protection octale. Tous les autres
caractères affichables (en ce qui concerne -ls et
-fls, il s'agit des caractères dont le code octal est
compris entre 041 et 0176) sont affichés en l'état.
- -printf,
-fprintf
- Si la sortie n'est pas un terminal, les caractères sont
affichés en l'état. Sinon, le résultat dépend
de la directive en cours d'utilisation. Les directives %D, %F, %g, %G, %H,
%Y et %y sont transformées en valeurs non contrôlées
par les propriétaires des fichiers, et donc imprimées telles
quelles. Les directives %a, %b, %c, %d, %i, %k, %m, %M, %n, %s, %t, %u et
%U donnent des valeurs qui sont sous le contrôle des
propriétaires des fichiers, mais qui ne peuvent pas être
utilisées pour envoyer des données arbitraires au terminal,
elles sont donc imprimées telles quelles. Les directives %f, %h,
%l, %p et %P sont protégées par des guillemets. Cette
protection est appliquée à la manière du ls du
GNU. Il ne s'agit pas du même mécanisme de protection que
celui utilisé pour -ls et -fls. Si vous pouvez
choisir le format à utiliser pour la sortie de find, sachez
qu'il vaut mieux utiliser « \0 » plutôt
que nouvelle ligne en tant que terminaison, car les noms de fichiers
peuvent contenir des caractères espace ou nouvelle ligne. Le
réglage de la variable d'environnement LC_CTYPE permet de
définir la liste des caractères qui doivent être
protégés.
- -print,
-fprint
- Les guillemets sont gérés à la manière de
-printf et -fprintf. Si vous utilisez find dans un
script ou dans un cas de figure particulier dans lesquels les fichiers
correspondants peuvent avoir des noms arbitraires, l'utilisation de
-print0 devrait être préférée à
-print.
Les actions -ok et -okdir affichent le nom du
fichier traité tel qu'il est. Cela pourrait changer dans une version
ultérieure.
Vous devriez définir la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT pour une compatibilité au plus proche du
standard POSIX. Les options suivantes sont définies dans le standard
POSIX (IEEE Std 1003.1-2008, Édition 2016) :
- -H
- Cette option est gérée.
- -L
- Cette option est gérée.
- -name
- Cette option est gérée, mais la conformité à
POSIX dépend de la conformité POSIX de la fonction
fnmatch(3) de la bibliothèque du système. À
compter de findutils-4.2.2, les métacaractères du shell
(« * », « ? » ou
« [] » par exemple) trouveront les fichiers
commençant par « . », car
l'interprétation 126 d'IEEE PASC l'impose. Cela diffère des
versions précédentes de findutils.
- -type
- Gérée. POSIX stipule « b »,
« c », « d »,
« l », « p »,
« f » et « s ».
GNU find gère aussi « D »,
représentant un Door, pour les systèmes d'exploitation qui
le fournissent. En outre, GNU find permet de spécifier
plusieurs types à la fois dans une liste séparée par
des virgules.
- -ok
- Gérée. L'interprétation de la réponse est
soumise aux motifs « oui » ou
« non » sélectionnés
grâce au réglage de la variable d'environnement
LC_MESSAGES. Lorsque la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT est définie, ces schémas sont obtenus
à partir de la définition des réponses positives
(yes) et négatives (no) du système. Consultez la
documentation nl_langinfo(3) du système, et notamment
YESEXPR et NOEXPR. Lorsque POSIXLY_CORRECT n'est pas défini,
ces schémas sont extraits du propre catalogue de messages de
find.
- -newer
- Gérée. Si le fichier spécifié est un lien
symbolique, il est toujours déréférencé. Cela
est différent du comportement précédent, qui
utilisait l’horodatage correspondant du lien symbolique (consultez
la section HISTORIQUE plus loin).
- -perm
- Gérée. Si la variable d'environnement POSIXLY_CORRECT
n'est pas définie, quelques arguments de mode d'accès (par
exemple +a+x), bien que non valables en POSIX, sont gérés
par souci de rétro-compatibilité.
- Autres primaires
- Les prédicats -atime, -ctime, -depth,
-group, -links, -mtime, -nogroup,
-nouser, -perm, -print, -prune, -size,
-user et -xdev sont tous gérés.
Le standard POSIX définit les parenthèses
« ( », « ) », la
négation « ! » et les opérateurs
logiques AND/OR, -a et -o.
Toutes les autres options, prédicats, expressions et ainsi
de suite sont des extensions hors du standard POSIX. Beaucoup de ces
extensions ne sont de toutes façons pas l'apanage de GNU
find.
Le standard POSIX impose que find détecte les
boucles.
- L'utilitaire find doit détecter les boucles infinies, telles
que le retour dans un répertoire déjà visité,
alors qu'on revient du dernier fichier rencontré. Quand il
détecte une boucle infinie, find doit afficher un message de
diagnostic sur la sortie d'erreur et essayer de revenir à sa
position d'origine ou s'arrêter.
La commande find du GNU est conforme à cette
exigence. Le décompte des liens dans un répertoire qui
contient des liens en dur vers des répertoires parent sera souvent
inférieur à celui attendu. Cela peut être dû au
fait que GNU find optimise l'accès en évitant de
parcourir un sous-répertoire qui s'avère être un lien
vers un répertoire parent. Bien que find ne parcourt pas le
répertoire dans ce cas précis, il permet aussi d'éviter
l'émission d'un message d'avertissement. Cette façon de faire
peut sembler génératrice d'erreurs, mais il est peu probable
que quiconque puisse réellement en être gêné. Si
l'optimisation du parcours des feuilles (NDT : leaf) a
été désactivée avec -noleaf, cette
entrée du répertoire sera bel et bien parcourue, et le message
d'avertissement émis si nécessaire. Les liens symboliques ne
peuvent pas servir à créer de telles boucles dans le
système de fichiers, par contre, si les options -L ou
-follow sont actives, alors un message d'avertissement sera
émis quand find rencontrera une boucle de liens symboliques.
Comme pour les boucles contenant des liens en dur, l'optimisation de
parcours des feuilles (NDT : leaf) signifie souvent que find
sait qu'il n'a pas à appliquer stat() ou chdir() sur le
lien symbolique et donc que ce diagnostic est souvent inutile.
L'option -d est gérée pour des raisons de
compatibilité avec divers systèmes BSD, mais
préférez plutôt l'utilisation de l'option -depth
conforme à POSIX.
Le positionnement de la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT ne modifie pas le comportement des tests
-regex ou -iregex parce que ces tests ne sont pas
définis dans le standard POSIX.
- LANG
- Fournit une valeur par défaut pour les variables de localisation
qui ne sont pas définies ou nulles.
- LC_ALL
- Si elle contient une chaîne de caractères non vide, remplace
les valeurs de toutes les autres variables de localisation.
- LC_COLLATE
- Le standard POSIX exige que cette variable modifie le comportement de la
recherche de motifs à l’œuvre dans l'option
-name. Le GNU find utilise la fonction fnmatch(3) de
la bibliothèque, et donc la gestion du LC_COLLATE
dépend de la bibliothèque présente sur votre
système. Cette variable affecte également
l'interprétation de la réponse à -ok ;
alors que la variable LC_MESSAGES sélectionne le motif
effectivement utilisé pour interpréter la réponse
à -ok, l'interprétation des expressions entre
crochets dans le motif sera affectée par LC_COLLATE.
- LC_CTYPE
- Cette variable contrôle le traitement des classes de
caractères utilisées dans les expressions rationnelles ainsi
que dans le test -name, si la fonction fnmatch(3) fournie
par la bibliothèque le gère. Cette variable altère
aussi l'interprétation de toute classe de caractères des
expressions rationnelles utilisées pour analyser la réponse
donnée aux questions posées par -ok. La variable
d'environnement LC_CTYPE modifie aussi la liste des
caractères dit non imprimables lors de l'affichage des noms de
fichiers. Consultez la section NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS.
- LC_MESSAGES
- Définit la locale à utiliser pour les messages
internationalisés. Lorsque la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT est définie, cela détermine aussi
l'interprétation des réponses fournies aux questions
posées par l'action -ok.
- NLSPATH
- Détermine l'endroit où sont rangés les catalogues de
messages localisés.
- PATH
- Détermine les répertoires dans lesquels find
cherchera les exécutables invoqués par -exec,
-execdir, -ok et -okdir.
- POSIXLY_CORRECT
- Détermine la taille des blocs utilisés par -ls et
-fls. Si POSIXLY_CORRECT est défini, les blocs sont des
unités de 512 octets. Sinon, il s'agit d'unités de
1024 octets.
- Définir cette variable désactive aussi par défaut les
messages d'avertissement (c'est-à-dire entraîne
-nowarn), puisque POSIX impose que, sauf dans le cas de l'affichage
de -ok, tous les messages affichés sur la sortie
d’erreur doivent être des messages de diagnostic et ne
doivent être générés que dans le cas d'une
sortie avec un état différent de zéro.
- Lorsque POSIXLY_CORRECT n'est pas défini,
-perm +zzz est géré de la même
façon que -perm /zzz, lorsque +zzz
n'est pas un mode symbolique valable. Lorsque POSIXLY_CORRECT est
défini, une telle demande est considérée comme une
erreur.
- Lorsque POSIXLY_CORRECT est défini, la réponse aux
questions posées par l'action -ok est analysée selon
le catalogue des messages du système, et non selon les propres
messages du catalogue de find.
- TZ
- Modifie le fuseau horaire utilisé dans le format de certaines
directives liées au temps dans -printf et
-fprintf.
- -
- Rechercher les fichiers nommés core dans le
répertoire /tmp ou dans ses sous-répertoires, puis
les effacer.
$ find /tmp -name core -type f -print | xargs /bin/rm -f
Remarquez que cela ne fonctionnera pas bien si des noms de fichiers
comportent des retours à la ligne, des guillemets simples ou
doubles ou des espaces.
- -
- Chercher les fichiers qui s'appellent core dans le
répertoire /tmp et ses sous-répertoires, puis les
effacer, en veillant à ce que les noms de fichiers ou de
répertoires qui contiennent des guillemets simples ou doubles, des
espaces ou des retours à la ligne soient correctement
traités.
$ find /tmp -name core -type f -print0 | xargs -0 /bin/rm -f
Le test -name est effectué avant celui -type afin
d'éviter un appel stat(2) sur tous les fichiers.
Remarquez qu'il y a toujours un conflit entre le moment où
find explore la hiérarchie et affiche les noms de fichiers
trouvés et celui où le processus exécuté par
xargs agit sur le fichier.
- -
- Étant donné qu'un autre programme programme
exécute un pré-filtre et crée une énorme liste
de fichiers séparés par des caractères NULL, les
traiter comme points de départ et trouver tous les fichiers normaux
parmi eux :
$ proggy | find -files0-from - -maxdepth 0 -type f -empty
L'utilisation de -files0-from - signifie lire les noms des
points de départ à partir de l'entrée
standard, c'est-à-dire par exemple d'un tube, et
-maxdepth 0 assure que seules ces entrées
explicitement désignées seront examinées sans
parcours récursif dans les répertoires (au cas où une
des points de départ est un répertoire).
- -
- Exécuter fichier sur chaque fichier du répertoire
actuel ou de ses sous-répertoires.
$ find . -type f -exec fichier '{}' \;
Remarquez que les accolades sont entourées par des guillemets afin
d'empêcher leur interprétation en tant que ponctuation du
script d'interpréteur. De la même façon, le
point-virgule est protégé grâce à une barre
oblique inverse, bien que l'apostrophe aurait aussi pu être
utilisée dans ce cas.
Dans de nombreux cas, on pourrait préférer la
syntaxe `-exec ... +`, voire même
`-execdir ... +`, pour des raisons de performance et de
sécurité.
- -
- Parcourir le système de fichiers en une seule passe, stockant les
fichiers et répertoires en setuid dans /root/suid.txt et les
gros fichiers dans /root/grand.txt.
$ find / \
\( -perm -4000 -fprintf /root/suid.txt '%#m %u %p\n' \) , \
\( -size +100M -fprintf /root/grand.txt '%-10s %p\n' \)
Cet exemple utilise le caractère de suite de ligne '\' sur les deux
premières lignes pour demander à l'interpréteur de
continuer à lire la commande sur la ligne suivante.
- -
- Rechercher les fichiers dans votre dossier personnel qui ont
été modifiés pendant les dernières
vingt-quatre heures.
$ find $HOME -mtime 0
Cette commande s'exprime de cette façon parce que la date de
dernière modification de chaque fichier est découpée
en tranche de 24 heures et le reliquat est éliminé.
Cela veut dire que pour correspondre à
-mtime 0, un fichier doit avoir une
antériorité de modification inférieure à
24 heures.
- Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'exécution, mais qui
ne sont pas lisibles.
$ find /sbin /usr/sbin -executable \! -readable -print
- Rechercher les fichiers qui ont la permission de lire et d'écrire
pour leur propriétaire et groupe et que les autres utilisateurs ne
peuvent que lire.
$ find . -perm 664
Les fichiers qui satisfont ces critères, mais qui ont d'autres bits
de permissions activés (par exemple si le fichier est
exécutable par quelqu'un) ne seront pas
sélectionnés.
- Rechercher les fichiers qui ont la permission de lire et d'écrire
pour leur propriétaire et leur groupe et que les autres
utilisateurs peuvent lire, sans toutefois s'intéresser à la
présence d'autres bits de permissions (le bit d'exécution
par exemple).
$ find . -perm -664
Cela trouvera un fichier dont le mode est, par exemple, 0777.
- Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'écriture à
quelqu'un (son propriétaire ou son groupe, ou bien n'importe qui).
$ find . -perm /222
- Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'écriture à
leur propriétaire ou à leur groupe.
$ find . -perm /220
$ find . -perm /u+w,g+w
$ find . -perm /u=w,g=w
Ces commandes font toutes les trois la même chose, mais la
première utilise le mode octal pour représenter les modes du
fichier, alors que les deux autres se servent de la forme symbolique. Ces
fichiers n'ont pas à offrir à la fois le droit
d'écriture au propriétaire et au groupe, l'un ou l'autre
suffira.
- Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'écriture à
leur propriétaire et à leur groupe.
$ find . -perm -220
$ find . -perm -g+w,u+w
Ces deux commandes font la même chose.
- Une recherche plus élaborée à partir des permissions.
$ find . -perm -444 -perm /222 \! -perm /111
$ find . -perm -a+r -perm /a+w \! -perm /a+x
Ces commandes recherchent toutes les deux les fichiers qui sont lisibles par
tous (perm -444 ou -perm -a+r), ont au moins
un des bits d'écriture actif (-perm /222 ou
-perm /a+w), mais qui ne sont exécutables par
personne (respectivement ! -perm /111 et
! -perm /a+x).
Découper – omettre des fichiers et des
sous-répertoires
- Copier le contenu de répertoire-source dans
répertoire-cible, en omettant les fichiers ou les
répertoires nommés .snapshot (et tout ce qu'ils
contiennent). Cela omet aussi les fichiers ou les répertoires dont
le nom se termine par « ~ », mais pas les
autres contenus.
$ cd /répertoire-source
$ find . -name .snapshot -prune -o \( \! -name '*~' -print0 \) \
| cpio -pmd0 /dest-dir
La structure
-prune -o \( ... -print0 \) est
très connue. L'idée ici, c'est que l'expression avant
-prune indique les fichiers à couper. Toutefois, l'action
-prune renvoie vrai, donc le -o qui suit n'applique
l'expression à sa droite que sur les répertoires qui n'ont
pas été coupés (le contenu des répertoires
coupés n'est même pas consulté, leur contenu n'est
donc pas pertinent). L'expression à droite du -o est entre
parenthèses pour des raisons de clarté uniquement. L'accent
est mis ici sur le fait que l'action -print0 ne s'exécute
que pour les items qui n'ont pas été coupés par
-prune. Le « et » implicite entre les
conditions de tests est plus prioritaire que le -o, mais les
parenthèses aident à comprendre ce qu'il se passe ici.
- Étant donné les répertoires de projets suivants et
les répertoires d'administration de leurs systèmes de
gestion de configuration, effectuer une recherche efficace dans les
racines des projets :
$ find repo/ \
\( -exec test -d '{}/.svn' \; \
-or -exec test -d '{}/.git' \; \
-or -exec test -d '{}/CVS' \; \
\) -print -prune
Exemple de sortie :
repo/project1/CVS
repo/gnu/project2/.svn
repo/gnu/project3/.svn
repo/gnu/project3/src/.svn
repo/project4/.git
Dans cet exemple, -prune évite l'inutile inspection des
répertoires qui ont déjà été
découverts (ne cherche pas par exemple dans project3/src
puisqu'il a déjà été trouvé dans
project3/.svn) tout en s'assurant que les répertoires
frères (project2 et project3) le sont.
- Rechercher plusieurs types de fichiers.
$ find /tmp -type f,d,l
Rechercher des fichiers, des répertoires et des liens symboliques
dans le répertoire /tmp en passant ces types sous forme de
liste séparée par des virgules (extension GNU), ce qui est
équivalent à la commande plus longue mais plus
portable :
$ find /tmp \( -type f -o -type d -o -type l \)
- Rechercher les fichiers du nom particulier needle et arrêter
immédiatement dès qu'on trouve le premier.
$ find / -name needle -print -quit
- Démonstration de l'interprétation des directives de format
%f et %h de l'action -printf dans certains cas de
niche. Voici un exemple comprenant une sortie.
$ find . .. / /tmp /tmp/TRACE compile compile/64/tests/find -maxdepth 0 -printf '[%h][%f]\n'
[.][.]
[.][..]
[][/]
[][tmp]
[/tmp][TRACE]
[.][compile]
[compile/64/tests][find]
find s'arrête en renvoyant la valeur de retour
0 si tous les fichiers ont été traités avec
succès, ou en renvoyant une valeur supérieure à
0 si une erreur est survenue. Cette information est volontairement
très floue. Considérez simplement qu'en cas de valeur de
retour différente de zéro, vous ne devez pas vous fier
à l'exactitude des résultats fournis par find.
Quand une erreur se produit, find peut s'arrêter
immédiatement sans terminer les actions spécifiées. Par
exemple, il se peut que certains points de départ ne soient pas
examinés ou que des appels en attente de programmes par
-exec ... {} + ou
-execdir ... {} + ne se fassent pas.
À partir de findutils-4.2.2, les
métacaractères de l'interpréteur
(« * », « ? » ou
« [] » par exemple) utilisés dans les
motifs des noms de fichier trouveront les fichiers commençant par
« . » parce que l'interprétation 126
d'IEEE POSIX l'impose.
À partir de findutils-4.3.3, -perm /000
explore maintenant tous les fichiers plutôt qu'aucun.
La gestion des nanosecondes dans les horodatages a
été implémentée dans findutils-4.3.3.
L'action -delete force find à envoyer un
statut de sortie non nul en cas d'échec, à partir de
findutils-4.3.11. Toutefois, find ne s'interrompra pas
immédiatement. Dans les versions précédentes,
l’état de sortie de find n'était pas
modifié par l'échec de -delete.
Fonctionnalités |
Ajoutées |
Se passe aussi dans |
-files0-from |
4.9.0 |
-newerXY |
4.3.3 |
BSD |
-D |
4.3.1 |
-O |
4.3.1 |
-readable |
4.3.0 |
-writable |
4.3.0 |
-executable |
4.3.0 |
-regextype |
4.2.24 |
-exec ... + |
4.2.12 |
POSIX |
-execdir |
4.2.12 |
BSD |
-okdir |
4.2.12 |
-samefile |
4.2.11 |
-H |
4.2.5 |
POSIX |
-L |
4.2.5 |
POSIX |
-P |
4.2.5 |
BSD |
-delete |
4.2.3 |
-quit |
4.2.3 |
-d |
4.2.3 |
BSD |
-wholename |
4.2.0 |
-iwholename |
4.2.0 |
-ignore_readdir_race |
4.2.0 |
-fls |
4.0 |
-ilname |
3.8 |
-iname |
3.8 |
-ipath |
3.8 |
-iregex |
3.8 |
La syntaxe -perm +MODE a été
supprimée dans findutils-4.5.12, pour
-perm //MODE. La syntaxe +MODE était
obsolète depuis findutils-4.2.21 qui a été
publié en 2005.
La commande find . -name fichier1 -o -name fichier2 -print
n'affichera jamais fichier1, car elle revient en fait à
find . -name fichier1 -o
\( -name fichier2 -a -print \).
Rappelez-vous que la précédence de -a est
supérieure à celle de -o et quand aucun
opérateur n'est spécifié entre les tests, -a est
présumé.
$ find . -name *.c -print
find: paths must precede expression
find: possible unquoted pattern after predicate `-name'?
Cela arrive quand l'interpréteur pourrait développer
le motif *.c à plus d'un nom de fichier existant dans le
répertoire actuel et le passage des noms de fichier qui en
résultent à la ligne de commande find
devient :
find . -name frcode.c locate.c word_io.c -print
Cette commande ne va bien entendu pas fonctionner, car le
prédicat -name ne permet exactement qu'un motif en argument.
Plutôt que de faire comme ça, vous devriez encapsuler le motif
entre des guillemets ou échapper les jokers, permettant ainsi
à find d'utiliser le motif avec le joker lors de la recherche
d'un nom de fichier correspondant, au lieu des noms de fichier
développés par l'interpréteur parent :
$ find . -name '*.c' -print
$ find . -name \*.c -print
Des problèmes de sécurité se posent,
inhérents au comportement de find tel que défini par le
standard POSIX, et qui ne peuvent donc être résolus. Par
exemple, l'action -exec est dangereuse par nature et l'utilisation de
-execdir est préférable.
La variable d'environnement LC_COLLATE n'a aucun effet sur
l'action -ok.
Aide en ligne de GNU coreutils :
<https://www.gnu.org/software/findutils/#get-help>
Signaler toute erreur de traduction à
<https://translationproject.org/team/fr.html>
Signaler toute autre erreur au moyen du système de suivi de
bogues GNU Savannah :
<https://savannah.gnu.org/bugs/?group=findutils>
Les sujets généraux concernant le paquet GNU findutils sont
discutés sur la liste de diffusion bug-findutils :
<https://lists.gnu.org/mailman/listinfo/bug-findutils>
Copyright © 1990-2022 Free Software Foundation, Inc.
License GPLv3+: GNU GPL version 3 ou supérieure
<https://gnu.org/licenses/gpl.html>.
Ce programme est un logiciel libre. Vous pouvez le modifier et le
redistribuer. Il n'y a AUCUNE GARANTIE dans la mesure autorisée par
la loi.
chmod(1), locate(1), ls(1),
updatedb(1), xargs(1), lstat(2), stat(2),
ctime(3) fnmatch(3), printf(3), strftime(3),
locatedb(5), regex(7)
Documentation complète :
<https://www.gnu.org/software/findutils/find>
aussi disponible localement à l’aide de : info
find
La traduction française de cette page de manuel a
été créée par Florentin Duneau
<fduneau@gmail.com>, Jean-Luc Coulon (f5ibh)
<jean-luc.coulon@wanadoo.fr>, Sylvain Cherrier
<sylvain.cherrier@free.fr>, Nicolas François
<nicolas.francois@centraliens.net>, Jean-Philippe MENGUAL
<jpmengual@debian.org> et Jean-Pierre Giraud
<jean-pierregiraud@neuf.fr>
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